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ECJS G10 Campagne electorale

ECJS G10 Campagne electorale
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15 février 2007

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POLITIQUE ET MEDIAS

   Le Lundi 05 fevrier 2007, TF1 passait une nouvelle émission politique "J'ai une question à vous poser" presenté par PPD'A. L'invité de cette emission était Sarkozy, lors d'une question posée sur la France, il declara en direct que " la France n'était pas un pays où l'on egorgait les moutons dans les baignoires ". Peu aprés TF1 publié cette video sur internet, mais sur celles le passages precedement décrit avait été supprimé, des internautes se sont plaint et la vraie version a été mise en ligne. Comme le montre le lien ci dessus la version actuelle a été corigée ; "corig" à la fin du lien et la difference avec la 2ème partie. 

http://viptf1.yacast.net/lci/vod/news/2007-02/questionSarko_corig.wmv  ==> Partie 1

http://viptf1.yacast.net/lci/vod/news/2007-02/sarkopart2.wmv  ==>  Partie 2

   On peut donc se poser la question de l'objectivité des medias, ils sont pour la plupart engagés derrière un politique. Les redacteurs des sketchs des guignols denonçaient le mauvais travail des journaliste politique, qui ne subisse plus une pression visible, mais amicale : repas avec les candidats.

   Sur le net aussi, on peut être facilement dupé, en effet certains politiques on achetait des mots liens sur google, c'est à dire que lorsque l'on tape un mot extrapolitique, celui-ci nous réfère au nom d'un politique.   

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15 février 2007

L'utilité des médias dans les campagnes électorales

    Tous les moyens qu'utilisent les candidats a l'élection présidentielle pour justifier leur point de vue et pour convaincre le plus de personnes possibles de voter pour eux, sont nombreux. Internet est le plus privilégié car une grande majorité des francais ont internet chez eux et peuvent consulter les articles a toute heure du jour ou de la nuit. Tout de même, les débats télévisés qui sont a des heures fixes sont plus vivants et offrent les idées de plusieurs candidats ou de plusieurs politiciens en même temps. Les campagnes peuvent aussi s'effectuer en utilisant la presse écrite, l'inconvénient est que les personnes actives ce qui represente un grand pourcentage de la population francais n'ont pas forcément le temps de lire des journaux. Les radios sont aussi utilisées sont aussi un moyen de répendre l'opinion des candidats, cependant elle est délaissée car la télévision a pris une plus grande place dans les habitudes des francais.

Pour conclure, les candidats utilisent essentiellement deux types de médias: la télévision et internet car ceux ci sont très appréciés et la plupart des francais y ont accès. De notre coté, nous suivons cette tendance.

1 février 2007

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Politique et vie privée

    Des accusations sont tombés sur Nicolas SARKOZY, une rumeur tourner sur le net, puis Le Canard Enchainé  journal satyrique a révélé que le ministre de l'interieur aurait commandé une enquète sur le patrimoine du couple ROYAL-HOLLANDE, sa plus grande concurrente à la presidentielle. L'interessé a immediatement nié tout cela. Et il avait aussi été accusé d'avoir fait enquété sur les proches du couples.

       On peut voir que les politiques se servent d'élement de leur vie privée ou de celle des autres candidats pour s'attaquer mutuellement, ses attaques même si elles n'ont aucun rapport avec le programme et les idées des candidats, peuvent jouer un rôle determinent pour les resultats finaux. Les électeurs ne tiennent pas seulement compte du programme, ils se fient aussi à l'impression qu'ils se font des candidats et prennent donc en compte les differents elements de la vie privée des candidats.

     On pourrait aussi parler du couple, Nicolas et Cecilia SARKOZY, qui était très "people" avant leur rupture, photo dans des magazines, apparitions en publique, ... Mais depuis Mai 2006, elle se place trés en retrait plus aucune apparition au coté du candidat, neanmoins selon Le Monde du 12/02/07, elle ne reste pas moins active et organise tout ces congrés et meeting. Elle le conseille en arriere sur toute ces decisions.

   On peut donc voir que, comme le couple Bill et Hilary CLINTON, certains candidats base leur campagne sur leur image de couple ou de famille.                  

21 décembre 2006

internet a la fois avantage et inconvenient

Il existait les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et la presse aussi, redoutable 4e pouvoir...

Et maintenant, il y a l'internet, le nouveau pouvoir révolutionnaire...

A lire les enquêtes d'opinion, seuls 21 % des Français sondés affichent leur intention de surfer sur

la Toile

pour suivre la campagne ou participer au débat en sachant qu’en juillet 2006, 18.000.000 français ont accès internet à leur domicile ( d’après le journal du net :http://www.journaldunet.com/cc/01_internautes/inter_nbr_mde.shtml)

. Pour l’instant, très peu d’internautes ont déjà visité le blog d’un candidat a la campagne électorale présidentielle 2007.
Si pour l'instant, la presse, et surtout la télévision, restent les sources d'information politique les plus appréciées, l'avenir appartient à internet. Aux dires des sondages, ce nouveau média est déjà utilisé par plus d'un sondé de plus de 15 ans sur deux !!!

Internet constitue un média en cours de développement dont on n'a sans doute pas encore vu toutes les possibilités. "Il y eut la presse, érigée en quatrième pouvoir. Se mêlant de ce qui ne la regardait pas, elle modifiait et contrecarrait les trois premiers: les pouvoirs législatif, exécutif ou judiciaire. C'est désormais l'appropriation du Net par des 'émetteurs non autorisés' - ou même le grand public - qui bouscule toutes les institutions, et surtout leurs représentants" a écrit l’Express. Dans ce contexte, les médias "traditionnels" ne sont pas épargnés: ils ne sont donc plus les seuls à pouvoir informer et commenter. Le plus important est que les candidats ne peuvent plus tout contrôler. Ils perdent ainsi la maîtrise des évènements, à commencer par celle de leur propre communication.

Par exemple, Nicolas Sarkozy avait promis une "surprise" pour annoncer sa candidature. L'annonce devait se faire jeudi 30 novembre par l'intermédiaire d'une interview à la presse quotidienne régionale. Mais le Net est passé par là: l'interview a été piratée et s'est retrouvé dès le mercredi soir sur le site de "Libération"...

Internet est un média en plein essor qui pourrait rendre la campagne plus difficile pour les candidats en raison de l’important flux d’informations qui circule.

source : http://elections.france3.fr/presidentielles/2007/dossier/26604945-fr.php?page=1

   

21 décembre 2006

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L'influence de la presse

Influence de la presse

Note de l'auteur: dans notre société actuelle la presse écrite est de plus en plus présente dans notre vie. Depuis presque un siècle, la radio, puis la télévision, puis aujourd'hui l'Internet, sont venus s'ajouter à la presse écrite qui date de plus longtemps encore.

Il est donc nécessaire de s'interroger sur l'influence, bonne ou mauvaise, qu’a la presse écrite sur nous et notre pensée.

L'influence de la presse écrite sur l'opinion publique

Le grand intérêt que présente la presse écrite, la télévision, l'Internet ou encore la radio, est d'informer rapidement et largement la plupart de la population des faits subjectivement jugés "importants" et des évènements, du pays et du monde entier. Ainsi chacun grâce à son poste de télévision ou de radio, son ordinateur, ou encore en achetant le journal, dispose d'un compte rendu des derniers événements, ce qui lui permet de se tenir au courant de la situation mondiale et nationale.

Cette efficacité est due aux nombreuses équipes de journalistes qui collectent pour la société les informations et qui les éditent afin de les leur transmettre. Quel types de médias livrent une information objective, dénuée de tout préjugée? Soyons honnête: aucun. Tout au plus pouvons nous distinguer des journaux politiquement engagés (Libération, Le Figaro, l'Humanité); le seul qui se veut objectif est Le Monde, bien qu'il soit possible de distinguer à travers le style de certains journalistes le courant d'opinion l'imprégnant. Outre le rôle d'information, les médias peuvent également nous aider à comprendre l'actualité en interprétant les faits. Ainsi en achetant ces "journaux d'opinion" attachés à différents partis politiques nous pouvons étudier les différentes réactions face aux évènements auxquels nous sommes confrontés. Le risque ici est de s'attacher à une opinion qui nous 'dicte' ce que nous pensons...

La désinformation, la propagande, la censure: le formatage des esprits; avez-vous déjà entendu ces mots ? Mais savez-vous ce qui se cache derrière... De nos jours on se rend compte que la présentation d'une même information à un grand nombre de gens a tendance à créer une sorte de pensée commune. En effet la liberté de la presse dans les pays démocratiques conduit parfois à des dérapages et détournements d'informations et parfois même à la désinformation, tandis que le contrôle de la presse écrite, notamment par les dictatures comme nous l’avons vu dernièrement, par l'Etat risque de provoquer censure et propagande. Ainsi parfois la presse est soumise au gouvernement, mais parfois elle est contre celui-ci. Dans les pays démocratiques les médias sont appelés par certains un "quatrième pouvoir".

1) Censure et propagande: la presse écrite outil du pouvoir La censure fait notamment partie de l'arsenal répressif des dictatures. Elle reste encore aujourd'hui présente dans de nombreux pays. En Europe la censure est combattue depuis le XVIIème siècle. La censure se traduit par un contrôle des informations diffusées par les pouvoirs en place, guidant ainsi les médias vers les informations qui ne leur sont pas défavorables.

Le deuxième outil utilisé par les pouvoirs, surtout en dictature, est la propagande (qui va la quasi-totalité du temps de paire avec la censure). Par ce moyen les pouvoirs font passer à l'aide de la presse écrite des informations, souvent fausses ou exagérées, qui leurs sont favorables.
Nous pouvons citer l'exemple en ex-URSS de propagande, quand les pouvoirs avaient fait croire à la population par l’intermédiaire des médias (notamment la presse écrite), qu'un ouvrier nommé Stakhanov avait abattu dans les mines en une nuit plus que ce qu'un ouvrier type avait accompli en une semaine, et avait reçu en juste récompense de son ardeur des privilèges. Cette information, destinée à motiver les ouvriers, émanait du gouvernement mais était présentée comme un fait exact. Nous pouvons également rappeler la carrière du ministre de l’information et de la propagande sous le «gouvernement» de Staline, Eisenstein.

Ces deux outils vont évidemment contre la liberté de la presse et sont souvent utilisés dans des pays où elle n'est pas autonome. Les autres formes de "formatage" que nous allons voir maintenant émanent cette fois-ci de la responsabilité des médias eux-mêmes, sans intervention du gouvernement.

2) la domination de la pensée médiatisée: la spirale du silence Les médias offrent la même information à un grand nombre de gens, et ils présentent les événements avec leur opinion des faits, surtout pour la presse écrite (Libération est de gauche; L'Humanité est communiste; Le Monde est de centre-gauche; Le Figaro est de droite).Ainsi les gens n'ont accès qu'à une opinion, qu'ils croient être celle partagée par le plus grand nombre de personnes. L'effet de la spirale du silence est que les gens analysent continuellement les opinions traversant l'espace public afin de ne pas émettre une opinion qui les placerait en marge de la société. S'ils voient que la presse écrite (où les médias en général) favorise une opinion qui n'est pas la leur, ils n'oseront pas s'exprimer, croyant qu'ils sont seuls à penser cela (ce qui n'est pas forcément le cas). Ainsi les autres opinions meurent, même si elles sont partagées par un nombre important de gens, laissant la place en se taisant à l'information médiatisée; ce cercle vicieux (vertueux pour certains) est ainsi justement appelé: la spirale du silence.

3) Le détournement d'informations On parle de détournement d'informations quand celles-ci sont présentées dans un contexte autre que leur contexte réel, notamment dans un but désinformatif.
Cela peut notamment se produire dans les journaux télévisés, quand des images sont présentées avec un commentaire inapproprié (par exemple le lieu et la date des évènements cités sont erronés). Mais cela peut se produire avec d'autres supports (journal, radio).

Nous pouvons citer l'exemple de la Roumanie où, il y a quelques années, de faux charniers avaient été créés par des opposants au pouvoir, et filmés et médiatisés, mettant en cause les dirigeants, et favorisant ainsi le coup d'Etat qui suivit en attirant la sympathie du peuple sur les opposants. La supercherie n'a été découverte que plusieurs années plus tard.

Nous avons donc vu que la presse écrite permet d'informer rapidement et complètement, mais que parfois nous risquons de nous laisser dicter nos opinions par celles présentées. Il faut donc rester vigilant et relativiser ce qu'on découvre.

Pour se protéger d'une influence involontaire des médias sur nous, il faut distinguer dans ce que l'on utilise: Le journalisme d'actualité et d'information, qui présente les faits avec normalement un maximum d'objectivité et qui a pour but avant tout de mettre au courant des derniers événements (Le Monde ?). Le journalisme d'opinion, qui appartient à un parti politique et qui défend ses opinions; il présentera les faits avec une vision subjective et les commentaires de ce parti. Le journalisme à sensations, toujours en quête d'un événement sensationnel (comme son nom l'indique) et qui exagère parfois la réalité au détriment de l'objectivité. Ce type de journalisme comprend les Paparazzi, et est tout particulièrement présent dans certains journaux anglais.

La presse écrite est un outil très pratique, si toutefois on a la force de soutenir ses opinions et que l'on sait à quoi s'attendre.

http://www.avenir-geopolitique.net/politique/influence/

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7 décembre 2006

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   Politique et vie priver

Jean-Paul Sartre s'est expliqué par interview n'avoir pas davantage de tabou sur la vie privée de ses amis proches : « Je ne voyais pas d'inconvénient à lire une lettre qui ne m'était pas adressée, et ne comprenais pas le moins du monde qu'on pût s'en formaliser » expliquait-il.

Dans la vie politique, la vie privée est souvent mise en avant par les hommes politiques pour cacher ce qui pourrait nuire à leur carrière. On a vu ainsi des dirigeants mener une politique homophobe en étant eux même homosexuels, ou plus généralement mettre en avant leur intégrité morale, tout en menant une vie dissolue. Mais certains estiment qu'on ne doit juger un homme que sur ce qu'il montre, compétence affichée ou incapacité apparente à occuper un poste.

Un amateur qui admire une personne, s'estime fondé à tout découvrir sur elle, par tous les moyens possibles, sans intention de nuire - bien au contraire - et parfois pas même de publier. On peut voir cela comme la passion de Schliemann cherchant à tout savoir sur Troie, ou celles d'Howard Carter et de Lord Carnavon, qui - découvrant le tombeau de Toutankamon, n'en étaient pas pour autant des pilleurs de tombes. Bien au contraire, c'étaient des admirateurs éperdus de ce sur quoi ils effectuaient leurs recherches.

De même, tout un chacun peut se découvrir dans certains cas une curiosité immense vis à vis de l'objet aimé. Celle-ci, qui se canalise le plus souvent dans des choses anodines (petits tests psychologiques de salon, graphologie, astrologie, etc. a fini par devenir avec le temps une sorte de «témoignage d'affection» pour le sexe opposé.

La photographe Sophie Calle a réalisé une exposition photographique sur ce thème de la vie privée observée.

sources:

-Vie privée

7 décembre 2006

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Une vie privée des polititiens plus ou moins préservée

Beaucoups de sites internet disent respecter la vie privée des polititiens :

-On n'en dira bien sûr pas plus... par respect de la vie privée.(http://presidentielles2007.blogspot.com/2006/09/sexus-politicus-la-machine-mentir.html)

-Nous veillerons au respect des personnes (la vie privée des femmes et hommes politiques n'a pas sa place ici, par exemple).(http://www.doulevant.info/index.php/2006/10/25/517-presidentielle-2007-libre-expression-candidats-partis-electeurs)

Mais ils en devoilent quand meme une partie :

-http://possession.parti-socialiste.fr/2006/10/22/les-candidats-a-la-presidentielle-de-2007/

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_de_Villepin#Vie_priv.C3.A9e

Ce n est pas toujours tres simple :

-"Sa vie sexuelle n'est pas d'intérêt public. Mais le fait qu'il soit mort du sida, si!" (http://www.voir.ca/blogue/billet.aspx?iIDBillet=3050&iIDBlogue=1)

Problème : peu de sites de campagne respectent la loi sur la protection des données privées(http://www.01net.com/article/176458.html)

7 décembre 2006

Le coûts des elections presidentielles

Peut-on résumer le coût de l'élection présidentielle en quelques chiffres significatifs ?

Les données relatives aux dernières élections présidentielles établies par le ministère de l'intérieur, peuvent être synthétisées de la façon suivante.

En 1981, 1988 et 1995, le nombre d'électeurs inscrits s'élevait respectivement à 36 500 000, 38 200 000 et 40 000 000 personnes.

Dix candidats avaient été autorisés à participer à l'élection en 1981 et neuf aux deux suivantes.

Le coût global de ces trois élections a été respectivement de 47,6 millions, 114,4 millions et 133,5 millions d'euros, soit en moyenne par électeur respectivement 1,3 €, 3,0 € et 3,3 €.

A signaler l'évolution du remboursement forfaitaire des dépenses électorales par l'Etat, institué en 1988, qui s'est élevé à 27,75 millions d'euros en 1988 et à 28,92 millions d'euros en 1995.

L'évolution des autres postes de dépenses directement pris en charge par l'Etat (donc hors remboursements forfaitaires) est la suivante :

- Les frais de propagande officielle (circulaires, bulletins de vote et affiches, impression et transports) s'élèvent à 21,74 millions, 32,11 millions et 32,15 millions d'euros respectivement pour les scrutins de 1981, 1988 et 1995 .

- La prise en charge de la campagne officielle à la télévision et à la radio s'est élevée à 1,07 million, 5,49 millions et 8,14 millions d'euros.

- L'ensemble des dépenses liées au fonctionnement des commissions (c'est-à-dire, pour l'essentiel les frais de libellé et de mise sous pli des déclarations et bulletins de vote adressés aux électeurs, l'acheminement des bulletins de vote en mairie et l'apposition des affiches énonçant les déclarations des candidats) s'est élevé à 8,57 millions, 20,43 millions et 27,84 millions d'euros, les dépenses postales équivalentes se montant à 8,86 millions, 15,85 millions et 18,96 millions d'euros

- Les frais d'assemblées électorales, c'est-à-dire la subvention forfaitaire que l'Etat alloue aux communes pour chaque élection, se sont élevés à 3,64 millions, 8 millions et 11,05 millions d'euros.

http://www.conseil-constitutionnel.fr/dossier/presidentielles/2002/faq/q2b.htm#franc

23 novembre 2006

Les differents types d'élections

23 novembre 2006

Lois sur le financement des campagnes

Le besoin d’une réglementation du financement des campagnes électorales est apparu tardivement. Les IIIème et IVème Républiques n’en avaient pas ressenti la nécessité, malgré certains scandales politiques : pour les campagnes électorales en raison du nombre plus restreint d’élections et de leur coût moindre ; pour les partis en raison soit de la puissance financière des cotisations des membres, soit de la richesse ou l’assise sociale de leurs élus. La multiplication des élections- et donc des campagnes- l’essor des nouvelles techniques de communication, le recours à des instruments de préparation des scrutins comme les sondages, mais aussi le soutien de certaines entreprises ou collectivités locales et le développement de scandales, l’attente de l’opinion publique pour plus de transparence ont poussé le législateur à intervenir à partir de 1988. La France restait alors le seul pays à ne pas disposer de loi sur le financement des campagnes électorales : le Royaume-Uni, suivi par les dominions, à la fin du XIXème siècle, l’Allemagne en 1967, l’Italie et l’Espagne dans les années soixante-dix se sont par exemple dotés d’une telle législation.

Ce retard français fut vite rattrapé puisque pas moins de cinq lois sont intervenues en matière de financement des campagnes : 1988, 1990, 1993, 1995 et 1996. Elles s’appliquent aux élections législatives, mais aussi présidentielles, européennes, régionales, et, pour les circonscriptions de plus de 9 000 habitants, cantonales et municipales (les caractéristiques propres aux sénatoriales les font échapper à ces lois). La législation, qui ne concerne pas les dépenses dites électorales (bulletins de vote, affiches officielles, circulaires officielles envoyées aux électeurs), comprend plusieurs volet : plafonnement des dépenses, encadrement des ressources et contribution de l’État, réglementation des mouvements de fonds et des comptes, strict contrôle a posteriori.

Les recettes du compte de campagne sont elles aussi sévèrement encadrées. Les dons consentis par une personne physique, pour une campagne, à un ou plusieurs candidats ne peuvent dépasser 4 574 euros. Les personnes morales, sauf les partis ou les groupements politiques, ne peuvent plus, depuis 1995, participer au financement de la campagne sous quelque forme que ce soit. Les dons supérieurs à 152,5 euros (1 000 francs) se font sous forme de chèques, aucun candidat ne pouvant recevoir en espèces 20 % des dépenses autorisées. Chaque don donne lieu à reçu. Afin d’assurer une certaine égalité des candidats, l’État accorde une aide à ceux ayant obtenu 5 % des suffrages exprimés au premier tour, et ayant respecté les dispositions relatives aux comptes de campagne : leur sont remboursées les dépenses engagées et retracées dans le compte de campagne, dans la limite de la moitié du plafond autorisé.

Pendant l’année précédant le scrutin, le candidat à l’élection ne peut recueillir de fonds que par le biais d’un mandataire financier désigné à cet effet, le plus souvent une association de financement. Les dépenses transitent également par son intermédiaire. Cette structure disparaît après l’élection. Le candidat élabore après l’élection son compte de campagne : il retrace l’origine des financements et le détail des dépenses. Le compte ne peut être déficitaire.

Certifié par un expert-comptable, accompagné des justificatifs, le compte est alors transmis dans les deux mois suivant le scrutin à la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

Autorité administrative indépendante, elle comprend neuf membres nommés pour cinq ans (trois magistrats du Conseil d’État, trois de la Cour des comptes et trois de la Cour de cassation) et élit son président. La commission effectue un contrôle minutieux des comptes, qu’elle peut, dans un délai de six mois après transmission, approuver, rejeter ou réformer (par exemple majorer des dépenses facturées à un coût abusivement bas). Elle saisit le juge de l’élection en cas de transmission en retard, de dépassement du plafond ou de rejet du compte. Seuls les comptes approuvés ouvrent droit au remboursement de l’État.

http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/lois-financement-campagnes.html

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